”
Entreprenez
l'impossible, l'impossible fera le reste. “
François Cariès
” Quand on a épuisé tous les possibles,
que reste-t-il ? L'impossible. “
Jean-Christophe Grangé
” Espérons l'impossible, car c'est peut-être
une bassesse que de mettre son espoir en lieu sûr. “
Martial Villemin
” L'idiot du village ne savait pas que la chose était
impossible, alors il la fit. “
Proverbe hindou
Demander l'Impossible ( replay )
Par-delà
l'impossible
L’impossible est un univers clos. Néanmoins,
nous en possédons la clé et, comme nous le soupçonnons
depuis des millénaires, la porte s’ouvre sur un
champ d’infinies possibilités. Ce champ, il nous
appartient plus que jamais de l’explorer et de le cultiver.
La clé n’est ni magique ni symbolique. Les Grecs
anciens la nommaient « poésie », du verbe
« poiein », construire, façonner, créer.
Depuis qu’avec la civilisation marchande s’est instauré
le règne des princes et des prêtres – dont
les lamentables résidus continuent de grouiller sur
le cadavre de Dieu – le dogme de la faiblesse, de la
débilité native de l’homme et de la femme
n’a cessé d’être enseigné, aux
dépens de la créativité, faculté
humaine par excellence. La loi du pouvoir et du profit ne
condamne-t-elle pas l’enfant à vieillir prématurément
en apprenant à travailler, à consommer, à
s’exhiber sur un marché d’esclaves où
la roublardise concurrentielle et compétitive étouffe
l’intelligence du cœur et de la solidarité
?
Nous sommes en butte à une dénaturation constante
où la vie est vidée de sa substance tandis que
la nécessité de survivre se réduit à
la quête animale de la subsistance. Le droit aléatoire
à l’existence s’acquiert au prix d’un
comportement prédateur qui monnaie et rentabilise la
peur.
Alors que le travail socialement utile – agriculture
naturelle, école, hôpitaux, métallurgie,
transports – se raréfie et se dégrade,
le travail parasitaire, assujetti aux impératifs financiers,
gouverne les Etats et les peuples au nom d’une bulle
financière vouée à imploser. La peur
règne et répond à la peur. La droite
populiste récupère la colère populaire.
Elle lui désigne des boucs émissaires interchangeables,
juifs, arabes, musulmans, chômeurs, homosexuels, métèques,
intellectuels, en-dehors, et l’empêche ainsi de
s’en prendre au système qui menace la planète
entière. Dans le même temps, la gauche populiste
canalise l’indignation en des manifestations dont le
caractère spectaculaire dispense de tout véritable
projet subversif. Le nec plus ultra du radicalisme consiste
à brûler les banques et à organiser des
combats de gladiateurs entre flics et casseurs comme si ce
combat dans l’arène pouvait ébranler la
solidité du système d’escroquerie bancaire
et les Etats qui, unanimement, en assument les basses œuvres.Partout
la peur, la résignation, la fatalité, la servitude
volontaire obscurcissent la conscience des individus et rameutent
les foules aux pieds de tribuns et de représentants
du peuple, qui tirent de leur crétinisation les derniers
profits d’un pouvoir vacillant.
Comment lutter contre le poids de l’obscurantisme qui,
du conservatisme à la révolte hargneuse et impuissante
du gauchisme, entretient cette léthargie du désespoir,
alliée de toutes les tyrannies, si révoltantes,
si ridicules, si absurdes qu’elles soient ? Pour en finir
avec les diverses formes de grégarisme, dont les bêlements
et les hurlements jalonnent le chemin de l’abattoir,
je ne vois d’autre façon que de ranimer le dialogue
qui est au cœur de l’existence de chacun, le dialogue
entre le désir de vivre et les objurgations d’une
mort programmée.
Par quelle aberration consentons-nous à payer les biens
que la nature nous prodigue : l’eau, les végétaux,
l’air, la terre fertile, les énergies renouvelables
et gratuites ? Par quel mépris de soi juge-t-on impossible
de balayer sous le souffle vivifiant des aspirations humaines
cette économie qui programme son anéantissement
en accaparant et en saccageant le monde ? Comment continuer
à croire que l’argent est indispensable alors
qu’il pollue tout ce qu’il touche ?
Que les exploiteurs s’opiniâtrent à convaincre
les exploités de leur inéluctable infériorité,
c’est dans la logique des choses. Mais que révoltés
et révolutionnaires se laissent emprisonner dans le
cercle artificieux de l’impossible, voilà qui
est scandaleux. J’ignore combien de temps s’écoulera
avant que volent en éclats les tables d’airain
de la loi du profit, mais aucune société véritablement
humaine ne verra le jour tant que ne sera pas brisé
le dogme de notre incapacité à fonder une société
sur la vraie richesse de l’être : la faculté
de se créer et de recréer le monde.
Jusqu’à ce que les mots porteurs de vie se fraient
un chemin dans la forêt pétrifiée, où
les mots glacés et gélatineux consacrent le
pouvoir d’une mort froidement rentabilisée, peut-être
est-il indispensable de répéter inlassablement
: oui il est possible d’en finir avec la démocratie
corrompue en instaurant une démocratie directe ; oui
il est possible de pousser plus avant l’expérience
des collectivités libertaires espagnoles de 1936 et
de mettre en œuvre une autogestion généralisée
; oui il est possible de recréer l’abondance et
la gratuité en refusant de payer et en mettant fin
au règne de l’argent ; oui il est possible de
liquider l’affairisme en prenant à la lettre la
recommandation « Faisons nos affaires nous-mêmes
» ; oui il est possible de passer outre aux diktats
de l’Etat, aux menaces des mafias financières,
aux prédateurs politiques de quelque étiquette
qu’ils se revendiquent.
Si nous ne sortons pas de la réalité économique
en construisant une réalité humaine, nous permettrons
une fois de plus à la cruauté marchande de sévir
et de se perpétuer.
Le combat qui se livre sur le terrain de la vie quotidienne
entre le désir de vivre pleinement et la lente agonie
d’une existence appauvrie par le travail, l’argent
et les plaisirs avariés, est le même qui tente
de préserver la qualité de notre environnement
contre les ravages de l’économie de marché.
C’est à nous qu’appartiennent les écoles,
les produits de l’agriculture renaturée, les transports
publics, les hôpitaux, les maisons de santé,
la phytothérapie, l’eau, l’air vivifiant,
les énergies renouvelables et gratuites, les biens
socialement utiles fabriqués par des travailleurs cyniquement
spoliés de leur production. Cessons de payer pour ce
qui est à nous.
La vie prime l’économie. La liberté du
vivant révoque les libertés du commerce. C’est
sur ce terrain-là que, désormais, le combat
est engagé.
in
Par-delà l’impossible in L'Impossible - avril
2012, Raoul Vaneigem
Par
paulmagerand
@ yahoo.fr (espaces=nospam)
[Saint-Etienne]
Je
cède gracieusement un sommier tapissier
140/190 et ses quatre pieds en bois, n'en n'ayant
plus l'utilité.
Ce sommier a quelques tâches, mais avec une
housse, il est pleinement utilisable.
Ce sommier est à venir cherche en centre ville
de St Etienne, au sixième étage,
il ne rentrera pas dans l’ascenseur, mais il n'est
pas très lourd.
#
BOUTEILLE A LA MER
Par
lisacocrelle
@ yahoo.fr (espaces=nospam)
[Lyon]
Bonjour & Meilleurs Voeux pour cette année 2020
!
Je suis à la recherche de cours de chant lyrique.
N'hésitez pas à me tenir informée ou
m'envoyer vos contacts si vous connaissez qqun-e qui donnerait
ces cours !
Merci d'avance pour vos réponses ! :)
#
VENDS
Par
fedebagnara
@ yahoo.com (espaces=nospam)
[Lyon]
Bonjour,
Je vends un tabouret pliable (hauteurde l'assise
56cm), très bon état, 25 euros
#
ATELIER
Par
clairedriot @ yahoo.fr
(espaces=nospam)
[Lyon]
Prendre un temps pour soi, on ne le fait pas toujours...
Cette atelier vous en donne la possibilité, à
travers un
temps de création spontanée, accessible à
tous.
Venez essayer samedi 18 janvier!
#
VENDS
Par
contact @ vivreauxeclats.fr
(espaces=nospam)
[Lyon]
Nous
vendons (suite à erreur de commande de
notre association) une Marmite à soupe
noire Buffalo 10L.
50€
Elle est neuve, n’a jamais servi, et non
sortie de son colis d'envoi / emballage.
Prix d'achat : 65,90€ TTC
contact par mail ou : 04 78 24 33 37
Merci et bonne journée !
Clémence
#
COURS
Par
funkyfabrik
@ gmail.com (espaces=nospam)
[Lyon]
La
Funky Fabrik, atelier-boutique de créatrices dans
le 7ème,
fête lanouvelle année ! Venez partager un
verre, découvrir les
nouvelles créations et de discuter des nouveaux
projets pour 2020 !
Retrouvez également notre programme d'ateliers
créatifs de la semaine :
- Atelier Marionnettes articulées
Samedi 18 janvier de 10h30 à 12h
A partir de 5 ans, 10 euros
- Atelier boîte à trésors
Samedi 18 janvier de 17h à 18h30
A partir de 5 ans, 10 euros
- Illustrer un conte autour d'un goûter
Dimanche 19 janvier de 15h à 17h
A partir de 5 ans, 15 euros
- Couds ta baleine
Mercredi 22 janvier de 10h30 à 12h
A partir de 5 ans, 10 euros
- Initiation à la linogravure
Mercredi 22 janvier de 19h à 20h30
Ados/adultes, 35 euros
Réservations par mail ou par téléphone
au 09 84 19 51 01
Lors de votre premier atelier, une adhésion annuelle
à l'association
sera à régler (prix libre à partir
2€)
La Funky Fabrik Atelier boutique de créatrices
114 rue Montesquieu 69007 Lyon 09 84 19 51 01
www.funkyfabrik.fr
#
ATELIER
Par
contact
@ atelierduzephir (espaces=nospam)
[Lyon]
Par suzannelassalle @ gmail.com (espaces=nospam) [Lyon]
Bonjour à tous,
je suis arrivée à Lyon en août et j'ai atterri où je pouvais (c'est à dire dans un quartier de Lyon peu desservi et isolé) et après quelques mois et fiches de paie accumulées, je cherche à me rapprocher de la civilisation! (proche Métro et commerces!).
Je cherche donc un T3 en location au plus vite. Presque île, Vieux Lyon, Croix Rousse, Pentes, ou encore de l'autre côté du Rhône tant que la la ligne D y passe.
Merci d'avance de me signaler si vous avez des logements à louer correspondant à cette description.
CDI et bon garant.
# RELAIS D'INFORMATION / AGENDA
Par
espace.mcontact
@ gmail.com (espaces=nospam)
[Lyon]
Bonjour
à toutes et à tous,
l'Espace Matière Contact a le plaisir d'accueillir
l'exposition de Florence Catrin du 13 au 18 janvier
2020. Elle expose ses mobiles, aquarelles et collages
de végétaux.
L'exposition est ouverte du mardi au vendredi de 16h
à 19h et le samedi de 14h à 19h.
Venez nombreux pour découvrir son travail.
Par
jean-francois.buire @ orange.fr
(espaces=nospam)
[Lyon]
Jean-François Buiré et Frédéric
Jars ont le plaisir de vous informer d'un cycle
de deux conférences qu'ils donneront les
jeudis 23 et 30 janvier 2020
au TNP de Villeurbanne, dans le cadre de l'Université
Populaire de Lyon :
« Fins du monde ? Analyse psycho-cinématographique
de deux films »
La
première conférence portera sur le film
The Thing (États-Unis, 1982) de John Carpenter
Le jeudi 23 janvier à 19h
TNP – Salle Laurent Terzieff
Petit Théâtre – rue Louis Becker –
Villeurbanne
Entrée libre et sans inscription Lien
première partie
La
seconde conférence portera sur le film
Stalker (U.R.S.S., 1979) d'Andreï Tarkovski
Le jeudi 30 janvier à 19h
TNP – Salle Laurent Terzieff
Petit Théâtre – rue Louis Becker –
Villeurbanne
Entrée libre et sans inscription Lien
seconde partie
À
chaque séance, une heure sera consacrée
à une analyse « psycho-cinématographique
» du film abordé, appuyée d'extraits
de celui-ci et en lien avec la question de la «
fin du monde », suivie d'une heure de débat
avec le public.
Merci
de faire circuler l'information, et à bientôt
!
Ne
manquez pas les autres cours de l'Unipop, qui s'articulent
cette année autour du thème: « Chaud
devant – Mouvements climatiques et réchauffement
sociaux ». Vous pouvez en prendre connaissance
à
l'adresse suivante
Par
www.bui.van @ free.fr
(espaces=nospam)
[Lyon]
Par
priscilla.horviller
@ hotmail.fr (espaces=nospam)
[Lyon]
Cordes et Jam by Savarez au Bémol
5
soirée hommage à Thelonious Monk
le 23 janvier 2020
avec notamment une intervention de Priscilla Horviller,
dite Cocotte, illustratrice , à l’occasion
de la sortie de sa BD La Baronne Du Jazz retraçant
les liens privilégiés que la Baronne Pannonica
de Koeningswarter entretenait dans les années
40 avec les musiciens de BeBop et notamment avec Thelonious
Monk, et mettant en avant le rôle prépondérant
qu’elle a tenu à l’époque dans
l’émergence de ce nouveau style de Jazz.
Par
communication
@ niemecompagnie.fr (espaces=nospam)
[Villeurbanne]
Résolution 2020
Une bouffée d'air collective au Théâtre
Astrée
Pour la reprise de sa programmation le Théâtre
Astrée - Université Lyon1
vous invite à découvrir :
photo
Philippe Schuller
Du 13 au 16 janvier 2020 à
19h19
De l'Air
Par la Nième Compagnie
C’est par un appel d’air que tout à
commencé : un appel à l’écriture
ouvert à tous pour « brasser l’air
» sous toutes ses formes. Celui que l’on
respire, auquel on aspire, ou celui qui semble manquer
dans de multiples circonstances : au travail, en famille,
en société… (à compléter
à votre gré!).
La Nième Compagnie s’est emparée
de ce territoire de jeu pour construire un théâtre
de sensations, d’images, de sciences aussi, comme
une peinture dans laquelle surgissent ces histoires
d’aujourd’hui.
Ce spectacle a été créé
en octobre 2018, mais aujourd’hui il résonne
de façon plus actuelle encore suite à
une année 2019 qui a vu les rues se remplir de
manifestants exprimant leur besoin de changer d’air,
tant socialement que climatiquement…
En bref, que vous en manquiez ou pas, venez prendre
l’air (du temps) avec nous !
Tarifs : gratuit pour tous les étudiants / 6€
/12€ Réservations
en ligne ou 04 72 44 79 45
Théâtre Astrée - Université
Lyon 1
Campus Lyon Tech - La Doua
6 avenue Gaston Berger
69100 Villeurbanne
T1 & T4 station "Gaston Berger"
Par
contact @ cietramaluna.com
(espaces=nospam)
[Lyon]
En écho à l'ENVOL du MATIN (Lyon
4ème)
et dans le cadre du projet HABITONS-NOUS ? HABITEZ-VOUS ! (lieux de vies,
lieu du corps)
la Cie TramaLuna propose, depuis le mois de novembre,
une série d' "ENVOL en VILL #" sur
le territoire de Villeurbanne.
ENVOL
en VILL #2
Éveil corporel dansé en plein air
Animé par Olivier Gabrys
Visuel
@Hervé Mazaury
"Aviver
les sens, en pointillés, en chœur, en douce.Moduler
son corps
et écouter ses sensations, s’enraciner autant
que s’élever dans le
paysage sonore du jardin et de la ville."
Lundi
20 janvier de 10h30 à 11h30
Parvis
du TNP
Place du Dr Lazare Goujon
VILLEURBANNE
Accès
libre et gratuit sans inscription
Possibilité repli hall du théâtre
selon météo
Renseignements
: 06 14 31 28 42 facebook
En
partenariat avec le TNP, l'Institut d'Art Contemporain,
la Maison du Livre,
de l'Image et du Son, Le Rize, Le Théâtre
de l’Iris, Toï-Toï Le Zinc, le collège
Môrice Leroux, la Résidence Autonomie Gustave
Prost & le Pôle Gérontologique de la
Maison des Aînés et la DAAC de la ville
de Villeurbanne.
« Une tentative de poser au cœur du soin,
et plus généralement, dans nos relations
avec les autres, l’exigence de rendre la vulnérabilité
capacitaire et de porter l’existence de tous comme
un enjeu propre, dans toutes les circonstances de la
vie ».
Cynthia Fleury,
« Le soin est un humanisme ». Collection
Tracts (N° 6), Gallimard. Mai 2019
Un projet porté conjointement par la Cie TramaLuna
et l'équipe de l'Hôpital de Jour Persoz
avec le soutien de la Fondation APICIL (mécénat)
pour le projet "Habitons-nous ? Habitez-vous !
Lieux de vies, Lieu du corps" financé dans
le cadre d’Éclats d’Art - Réseau
des projets artistiques des unités de soin du
CH Le Vinatier.
Avec l’aide de la Direction Régionale des
Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, de
la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Agence
Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes
dans le cadre du programme régional Culture et
Santé, coordonné et animé par interSTICES.
